9 févr. 2013

Journée sans téléphone portable: Comment a-t-on survécu si longtemps sans mobile?

20 minutes a publié un article intéressant : http://www.20minutes.fr/high-tech/1095583-journee-telephone-portable-comment-a-t-on-survecu-si-longtemps-mobile

Extrait / résumé :

Selon un sondage cité dans cet article une journée sans téléphone est un "cauchemar" pour 34% des 15-19 ans. Ce qui est intéressant c'est de se rappeler comment on faisait avant :
- Caler un rendez-vous ; il fallait se mettre d'accord sur un lieu précis et une heure. Maintenant on fait un SMS "J’arrive, je suis à trois stations!». Ce SMS n’était pas là pour vous sauver. Quand vous aviez rendez-vous, il fallait y être à l'heure dite.
- Partir en vacances. Quand vous partiez en vacances une, deux, trois semaines, il fallait dire adieu à vos amis. Vous donniez des nouvelles par lettre et cartes postales ou parfois grâce au téléphone de votre lieu de vacances. Vous étiez donc coupés du monde, au moins la journée. Ce qui pour certains, est la définition même de l’angoisse. Et pour d’autres, celle des vacances, les vraies. Sachant qu’être injoignable était aussi possible hors vacances, dans votre quotidien. «Put*** mais je t’ai appelé trois fois, qu’est ce que tu fous?!!» Eh non. Personne ne pouvait vous le reprocher. Pas non plus d’horripilant «Allo t’es où?». Pareil pour ce mail que vous n’ayez pas lu, à 13h45, ce dossier urgent envoyé à 13h42. Bah non, vous étiez sortis. Dingue pour un dimanche.
- Passer du temps avec ses amis; Dans l’ère pré-06, quand les gens étaient ensemble, ils l’étaient vraiment. Celui qui s’ennuyait à mourir ne s’ennuyait pas moins, mais il regardait dans le vide, pas son portable, et avec un peu de chance, se raccrochait au bout d’un moment à la conversation. Il n’y avait pas non plus ce moment où, au bout de dix minutes de discussion dans un café avec un(e) ami(e), vous vous interrompez pour sortir votre portable pour être sûr que tout va bien. Que vous n’avez pas raté un SMS urgentissime.
- Draguer ; «Tu me passes ton 06?». Mais non, avant l’ère du «06», on s’échangeait des petits bouts de papier griffonnés d’un numéro (de fixe, si vous suivez), qu’il valait mieux de ne pas perdre.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire